Réclamations sur bouteilles et les origines associées possibles

IMPUTABLES AU LIEGE NON IMPUTABLES AU LIEGE
IRREGULARITE D’ENFONCEMENT

– Structure irrégulière du liège
– Non conformité du traitement de surface

– Profils de cols à conicité inversée
– Diamètre de compression insuffisamment serré
– Surpression interne importante
– Vitesse d’enfoncement insuffisante

RETROUSSIS ou PARTICULES en croissants
 

– Diamètre de compression insuffisamment serré
– Mauvais alignement tête de bouchage – bouteille

POUSSIERES

– Non conformité du traitement de surface (gommage)
– Liège terreux
– Mauvais dépoussiérage en fabrication

– Diamètre de compression trop serré
– Bol de boucheuse trop « raclant »

BOUCHONS QUI REMONTENT
– Mauvais traitement de surface

Diamètre de compression insuffisamment serré
– Défaut de verrerie
– Cols humides

COULEUSES

– Structure du liège (veines creuses, liège soufflé …)
– Défauts de triage (trous d’insectes, fentes, défaut tubage, boisés, mies)
– Défaut de collage ou d’extrusion (agglomérés)
– Mauvais traitement de surface des bouchons

– Diamètre de compression trop serré
– Enfoncement de biais
– Emploi de bouchons froids ou chauds
– Vers de cave
– Défauts de verrerie (non verticalité, diamètre excessif du col, étranglement qui s’oppose à la pénétration et/ou au positionnement correct du bouchon)
– Pincements : Traces de mors de la boucheuse
– Lavage des bouteilles et/ou cols humides
– Chambre de dégarni non respectée (surpressions)
– Températures d’embouteillage et hauteur du vin non corrélées (courbes de niveau)
– Enfoncement trop important du liège
– Longueur du bouchon et type de bouteille non adaptés (Bouteilles à 55 mm : bouchons de 38 et 44 mm . l’utilisation de 49, bien que très répandue est risquée car la chambre de dilatation est très petite, et « n’absorbera » pas les variations de volume et de pression. Bouteilles à 63 mm : toutes les longueurs sont autorisées. Incontournables pour les vins thermolysés, à boucher avec des 38)
– Cadence de bouchage non respectée (Monotêtes : 800 à 3000 bouteilles / heure – Multitêtes : 800 à 1500 bouteilles / heure – Si cadence trop rapide, altération des propriétés mécaniques du liège)
– Temps de station debout de minimum 3 minutes (retour élastique du liège optimal et évacuation de la pression interne éventuelle)
– Conditions de stockage ou de transport

GOUTS

• LE GOUT DE BOUCHON OU PUANT
goût puissant rance et butyrique rendant le vin inconsommable.

• LES ODEURS ET LES GOUTS LIES AU 2,4.6, TCA. TCP
qui proviennent du bouchon.

• LES GOUTS DE MOISI
odeur “liège moisi” provenant à l’origine du bouchon, et sous réserves des exclusions relatives aux conditions de stockage, de conditionnement, et de bouchage.

• LES ALTERATIONS DUES AU RAISIN
– par des parasites animaux ou microbiens
– par la grêle (goûts foxés, phéniques, arômes pourris)
– par polluants du raisin (goûts de pétrole, de goudron, de fumées)
– par le travail de récolte ou de pressurage (goûts herbacés ou de rafle)

• LES ALTERATIONS FERMENTAIRES
– par du raisin pourri (goûts phéniqués, iodés, phénoliques)
– par des fermentations indésirables (odeurs acétiques, de diacétyle, de choucroute)

• LES ALTERATIONS DURANT LE STOCKAGE DES VINS
– par la réduction, le S02, les lies (odeur d’H2S, de mercaptans, d’oeufs pourris)
– par l’oxydation (vin oxydé, éventé, mâché, madeacute;risé, odeur de pomme)

• LES ALTERATIONS PAR LES TRAITEMENTS CHIMIQUES OU PHYSIQUES
– par le sorbate (odeur géranium)
– par les Colles altérées (odeur de Colle putréfiée)
– par le traitement au ferrocyanure (odeur amende amère, goût de réduit)
– par les matériaux filtrants (goûts de plaque, de papier, de terre)
– par les traitements thermiques (goût de cuit, de brûlé)

• LES ALTERATIONS PAR LA VAISSELLE VINAIRE ET LES CONTENANTS
– par un défaut d’hygiène (goût de moisi, de poussière, de tartre)
– par les foudres, barriques et fûts en bois (goût de bois de brûlé)
– par les tuyaux, les cuves et revêtements (goût de caoutchouc, de plastique, de styrène, d’amende amère)

• LES POLLUTIONS DU VIN ET DES BOUCHONS
– par les produits de nettoyage des chais (goût de chlore)
– par les atmosphères de caves polluées (goût de peacute;trole, d’engrais, de légumes pourris)

• LES ALTERATIONS LIEES AU CONDITIONNEMENT
– par l’excès de C02
– par l’effet de la lumière et des néons (goût de lumière, goût de bock, mercaptans)

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